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Un titre un peu verbeux aujourd’hui pour résumer la fiche que je vous propose, car elle couvre pas mal de thèmes qui lui permettent d’être accessible pour un public A2 tout comme un public B1 se préparant à l’épreuve de production orale du DELF. Le point de grammaire est le superlatif, mais cette fiche assez ludique est surtout construite pour développer la communication/l’interaction grâce à un jeu de rôle et un jeu.

Si vos étudiants fin A2/B1 n’ont pas encore vu le comparatif (dans toute sa complexité), pourquoi pas utiliser cette fiche !

Le document déclencheur est une inspiration d’un document authentique, comme une capture d’écran d’un magasin en ligne. On demandera la source du document, sur quelle page on est, combien d’objets il y a, si une catégorie semble les rassembler (les prix sont généralement assez élevés, ce sont des objets de la vie quotidienne, pas forcément des gadgets…).

On fera noter le « mon panier » pour demander aux apprenants les étapes nécessaires à l’achat d’un objet sur internet, ce qui est toujours intéressant d’un point de vue lexical comme « commander », « frais de port », « confirmer », les modes de paiement, comment retirer ou sélectionner sa livraison…et pourquoi pas déjà aborder les problèmes possibles en cas d’achat sur le net + ce qu’on peut faire en cas de problème.

Activité A : des questions de compréhension qui révisent le comparatif avec des réponses attendues qui peuvent être objectives, comme « Le blender est aussi cher que la montre », mais aussi subjectives « à mon avis, le vélo est plus pratique que l’ordinateur » où on attend une petite explication d’opinion (« Pourquoi? » « Parce que je peux aller au travail avec mon vélo », etc). Les questions sont formulées avec le superlatif, qui est bien assez proche du comparatif pour que les apprenants puissent les comprendre et y répondre, mais essayez de les guider vers des réponses au comparatif. La dernière question est une introduction à l’activité suivante, n’hésitez pas à pousser un peu si vos étudiants pensent que tout est inutile ou trop cher ! Comme la question est au conditionnel, c’est purement théorique !

Activité B : A priori toujours au moins deux choix possibles pour chaque personne, pour encourager les discussions. Comme l’activité précédente, essayez d’arriver à un seul choix justifié.

Grammaire : Activité C : Le superlatif, avec le comparatif comme pré-requis. Les phrases d’exemples essayent de montrer la variété des structures, notamment avec « Ce que…/ce qui… le plus, c’est … », ou « C’est …qui/que ….le plus. »

Activité D : Un exercice que j’ai déjà fait en groupe et en cours particulier mais sans avoir mis la consigne à l’écrit, et j’espère que j’ai réussi à l’expliquer clairement ! Il s’agit d’un petit jeu déguisé en questions/réponses. J’ai noté « quel est l’objet » bien qu’une montagne par exemple ne soit pas un objet, mais « une chose » semblait trop familier. N’hésitez pas à me dire si vous avez une meilleure idée !

Exemple : Quel est l’objet le plus fort ? – Etudiant 1 : Une montagne est (l’objet/la chose) le plus fort, parce que…

Etudiant 2 : Non, je ne suis pas d’accord, un robot est le plus fort parce que…

L’esprit de contradiction sera le mot-clé de cette activité !

Les images servent de guide, ou bien de déclencheur pour mettre en route l’imagination des apprenants. Pour aller plus loin, vous pouvez mettre un document avec d’autres images, et demander par exemple un choix binaire « Entre X et Y, lequel est le plus ….? »

Vous pouvez compléter les questions en demandant à des étudiants de donner un autre adjectif. Et pourquoi pas aussi de demander à un groupe/un étudiant un adjectif et à un autre deux ou trois « choses ». Ceci même si vous n’avez pas d’accès à des images !

Exemple : Groupe 1 écrit sur un morceau de papier « beau », Groupe 2 écrit « un morceau de chocolat » et (ou bien un autre groupe, tout est flexible!) « une plage ».

On retourne les papiers et on argumente, et ensuite on mélange, etc.

Activité F : Elle est pensée comme un exemple assez direct de l’exercice 2 du DELF B1 Production orale qui demande, pour rappel, de « proposer des solutions pour résoudre une situation inhabituelle », « insister », « donner son opinion et la justifier avec des exemples », ainsi que « répondre aux questions et réactions de l’examinateur », « vérifier et confirmer ou non ses informations ». Cet exercice est souvent intimidant car il va au-delà de ce que l’apprenant en A2 a pu faire où il s’agissait surtout de se mettre d’accord sur une situation, répondre et poser des questions.

Cette activité va donc guider l’apprenant vers la réussite de cette épreuve en décryptant les étapes et avec une boîte à outils lexicale.

Commencer un jeu de rôle « à chaud » est toujours un peu complexe et tout comme bon acteur, il est intéressant de s’y préparer en réfléchissant aux motivations et buts de son personnage. Cela permettra ensuite de développer, d’improviser, sans paniquer. De plus, modifier les sentinements et buts des deux rôles permettra à ce jeu de rôle d’être recommencé : un client timide ou un client énervé, un service client agréable ou arnaqueur…pourquoi pas avec les autres objets de la page internet du Marché du net.

Pour aller (encore) plus loin : Revenez sur les autres problèmes possibles lors d’un achat sur le net dont vous aurez discuté avec les apprenants et faites le jeu de rôle ! L’activité B est aussi intéressante à développer, est-ce que les apprenants connaissent quelqu’un pour qui un des objets de la page serait parfait ?

La boîte à outils lexicale (appelée guide ici) est tout à fait discutable et modifiable, il y a sans doute des phrases entières qu’on pourrait rajouter et je serais intéressée de savoir ce que vous et vos étudiant·es y rajoutent; n’hésitez pas à m’écrire !

Un document PDF de trois pages à télécharger ci-dessous :

Graphique du téléphone cassé Attribution chez Vecteezy